Artémed est une association fondée en 2001 en France, pour le développement des échanges artistiques, créatifs et culturels, dans les arts visuels et autres, en particulier avec les pays méditerranéens.
Artémed entend développer ses activités de la sorte :
• Rendre compte des aspects de l’art de ces régions dans le contexte actuel
• Favoriser les rencontres inter-culturelles
• Diffuser les créations des artistes de ces pays
• Elargir les publics de l’art d’aujourd’hui
« Je me permettrai de souligner une fois de plus qu'il n'existe pas une seule culture méditerranéenne – il y en a plusieurs au sein d'une Méditerranée unique. Elles sont caractérisées par des traits à la fois semblables et différents, rarement unis et jamais identiques. Leurs similitudes sont le fruit de la proximité d'une mer commune et de la rencontre, sur ses bords, de nations et de formes d'expression voisines. Leurs différences sont marquées par des faits d'origines et d'histoire, de croyances et de coutumes. N'y sont absolues ou constantes, ni les similitudes ni les différences. Ce sont tantôt les premières, tantôt les dernières qui l'emportent. Le reste est mythologie. »
Pedrag Matvejevic (préface de "La pensée méridienne" de Franco Cassano)
"Là où il y a de l'Art, il n'y a ni vieillesse, ni solitude, ni maladie et même la mort n'est plus que la moitié d'elle même."
Anton Tchekhov
 
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RESIDENCES D'ARTISTES

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  • Les Néfliers - Paris 13ème arr.


> Chloé Coomans et elparo. Juillet-Août 2023

Chloé Coomans et elparo ont passé un mois en résidence artistique au Macam.
Leur séjour s’est clôturé par une exposition de leurs œuvres dans ce centre.
Cette exposition s’est intitulée « regards croisés ». En effet, la pratique artistique de ce couple d’artistes venu de Belgique a la caractéristique des travaux réalisés « in situ ».
« In situ », pour affirmer leur intérêt pour réaliser des œuvres intégrées dans leur environnement.
D’une part , ils prennent en compte l’environnement naturel et bâti du lieu pour implanter leurs oeuvres et de l’autre, ils utilisent des matériaux collectés sur place, le plus souvent naturels ou récupérés.
elparo a donc réalisé, comme a son habitude, une sculpture monumentale qu’il a intégré dans la structure en béton armé de l’usine de chaux abandonnée sur le site.
Il a utilisé des branchages ramassés autour du centre, qu’il a trempé dans de la craie (trouvée dans l’usine) afin de les rendre d’un blanc éclatant. Ils ont été disposés verticalement, comme une flamme au milieu d’une ossature en béton cylindrique verticale de 5 mètres de haut.  Il a cerné cet ensemble de pavés, également récupérés sur le site, afin de créer un plateau circulaire au sol, comme pour asseoir et souligner cette sculpture.
Quant à Chloé Coomans, elle a exposé son travail dans une salle attenante au musée de sculpture et elle a aussi rendu hommage à sa façon aux caractéristiques du site. Elle a utilisé des matériaux naturels tels que des branches d’arbres, des pierres, des bulbes et des fleurs séchées, du charbon de bois.
Dans cette salle elle a présenté deux sculptures, une série de dessins et une vidéo.
La première sculpture est un tumulus de pierres naturelles dans lequel sont fichés des bulbes de fleurs sèches de l’environnement du musée teintés en blanc.
La deuxième est une sculpture constituée d’un faisceau de cinq branches formant un cône au centre duquel se trouve un tumulus de pierres fiché de bulbes de fleurs teints en blanc et encerclé de charbon de bois noir. Elle crée ainsi un contraste entre des textures, des matières et des couleurs différentes.
Ailleurs, elle a affiché une douzaine de dessin au crayon de plantes de l’environnement du musée.
Ainsi ces trois sculptures veulent, comme elle le précise, rendre hommage aux fleurs du Liban.
Enfin, une vidéo est projetée sur un mur de cet espace et retrace le « making off » de ses sculptures et de celle de elparo et évoque l’atelier qu’elle a effectué à l’Institut français de Jounieh avec des enfants de la région.
Pour Chloé Coomans comme pour elparo, créer des œuvres c’est surtout l’occasion de rendre hommage au site dans lequel elles s’implantent en utilisant des matériaux, le plus souvent récupérés et peu usinés, affirmant ainsi leur souci de la préservation de la nature, de l’énergie et de l’environnement.
Serge Séroff

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